Un pas de plus vers son objectif d’indépendance pour la brasserie Elfique, à Aywaille, qui sera bientôt énergétiquement autonome

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La brasserie Elfique poursuit des idéologies claires : produire local et être indépendante. Et c’est un pas de plus dans cette direction qui vient d’être franchi grâce à la rénovation d’une turbine hydroélectrique, qui permet l’autonomie énergétique.

La brasserie Elfique existe depuis 15 ans et est installée depuis 6 ans sur le site de Raborive à Aywaille. Là, la célèbre brasserie a pris place sur un ancien site industriel désaffecté qui, durant plus de 500 ans, a vécu grâce à l’activité économique qui s’y déroulait.

« Depuis que nous sommes installés à Raborive, nous tentons de rénover et redonner vie à ce site qui, durant 15 ans, est resté à l’abandon », explique Robin Heeren, porte-parole de la brasserie. « Il n’y avait plus de chauffage, plus d’électricité, certains toits s’étaient même effondrés… Aujourd’hui, nous avons réalisé divers aménagements, dont la création d’une usine de production. Notre objectif est de tout contrôler sur place. On a donc notre propre source d’eau sur site et dernièrement, on a relancé une turbine hydroélectrique qui existait déjà auparavant, mais qui n’était plus en fonction. C’est dans la suite logique de tout ce qu’on a fait sur place jusqu’à présent, c’est-à-dire rénover, réinventer et donner une deuxième vie au site. »

Touché par les inondations

Depuis son installation, la brasserie Elfique ne cesse de se développer. Mais en 2021, c’est la douche froide ! Tout ce qui avait été réalisé jusque-là a été emporté par les eaux lorsque le site a été inondé. « Entre les deux crises du Covid 19 et les inondations, la brasserie n’a pas été épargnée. D’autant plus que le site ne se trouve pas en zone inondable, on ne s’y attendait donc pas du tout », souligne Robin Heeren. « Depuis lors, la reconstruction est toujours en cours. Le gros du travail a été de relancer la production qui du jour au lendemain s’est stoppée net. Nous n’avions plus rien, plus de matière première, plus de fût, plus de bouteilles, plus de cartons… Toutes ces choses qui nous permettaient de réaliser toutes les étapes de production nous-mêmes, avaient été emportées. »

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