L’enseigne liégeoise «Point chaud» fête ses 30 ans et veut ouvrir de nouveaux points de vente en Wallonie, en Flandre et à l’étranger

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Arrivé d’abord à Fléron, Point chaud compte aujourd’hui 56 établissements à Liège et en Wallonie. Pour ses 30 ans, l’enseigne a accepté de nous ouvrir les portes de ses ateliers d’Alleur, là où sont réalisés les pâtisseries, pains et viennoiseries.

À peine les portes passées, que l’odeur de pâtisserie vous envahit les narines. C’est ici, à Alleur, que les pâtisseries, pains et gaufres de chez Point chaud sont réalisés : « Voilà, vous le voyez, les pâtissiers sont en train de réaliser les fonds de tartes à base de crème pâtissière. Ils sont d’abord réalisés par les briocheurs puis ils sont fourrés avec la crème », explique Laura Parlascino, la responsable de production.

Et si certaines opérations sont réalisées à la chaîne et par des machines, l’enseigne revendique tout de même des méthodes de production traditionnelles, avec des finitions manuelles : « Le concept, c’est que nous réalisons nos produits de manière artisanale. Le côté industriel vient du nombre de produits qui doivent être produits. Le pâtissier est présent, il réalise sa crème pâtissière, les fonds de tartes, les feuilletages… Nous employons des boulangers et des pâtissiers diplômés, qui ont la maîtrise des techniques et des gestes du métier. On a peut-être une ou deux matières premières qui sont achetées toutes faites comme par exemple la boule de Berlin, mais le reste est fait ici. Tous les jours, nous recevons les commandes de nos points de vente. Nous réalisons les produits et nous les expéditions en magasin. ».

Conquérir la Wallonie et la Flandre

En l’espace de 30 ans, Point chaud a su se faire un nom en région liégeoise. Son premier point de vente a été ouvert à Fléron. La marque s’est ensuite étendue à d’autres communes de l’arrondissement et au centre-ville de Liège. Elle reste cependant peu présente en dehors de son berceau liégeois, puisqu’elle compte « seulement » un magasin dans la gare du Midi à Bruxelles, un à Namur, deux à Charleroi, un en France, ainsi que quatre franchises dans des stations Esso.

Pour sortir de sa « zone de confort », l’enseigne a donc pour projet de conquérir la Wallonie la Flandre et l’étranger : « Cette expansion passera notamment par le développement de franchises », explique Didier Depreay, président de la Fédération européenne de la franchise. « Nous avons mis en place une procédure rigoureuse de sélection des candidats franchisés et un programme de formation (rémunéré) sur une période de six mois à un an. Les premières ouvertures, en franchise et en propre, sont planifiées pour le début 2024 ».

À quels endroits ? : « Ça va dépendre des opportunités et des conditions logistiques. Nous n’allons pas ouvrir à la côte belge… (rires), ou en Flandre-Occidentale. Je pense que les villes du Brabant flamand et du Limbourg sont les villes auxquelles nous devons nous intéresser. En France, il est possible de développer des magasins via un master franchisé. En Wallonie, nous avons rentré un dossier pour ouvrir dans la gare de Mons, mais elle a du retard. À Liège, nous avons prévu un établissement à Belle Île. Nous avons aussi un projet qui se dessine pour Marche. Et pourquoi pas aller vers Bastogne et Arlon. Nous devons aussi renforcer Namur et le Hainaut ».

Né en 1980

Pour rappel, c’est en France, en 1980, qu’est née l’enseigne Point chaud. Diplômé de HEC Liège, Didier Depreay a été séduit par cette idée et a acquis la master franchise pour la Belgique en 1993. Ensuite, il a eu l’opportunité de racheter les actifs français, en pleine déconfiture, pour devenir l’unique propriétaire de l’enseigne. Aujourd’hui, un seul Point chaud est toujours en activité en France, dans la ville de Dijon.

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