Le secteur souffre encore trop d’une mauvaise image alors qu’il est en constant recrutement. La crise sanitaire l’a cependant aidé à davantage faire connaître son caractère essentiel…
Le Groupe Laurenty, qui a vu le jour en 1953, est actif dans divers secteurs. Il y a bien évidemment le nettoyage que tout le monde connaît mais pas que. Le Groupe a également une division espaces verts (création d’espaces verts, élagage, pose de clôtures…) depuis la fin des années ’70. Une activité qui a été complétée par une activité de déneigement quand ce n’est pas la saison des espaces verts.
« L’entreprise fait également du balayage de voiries, dispose d’une division bâtiments (qui est une société générale de construction et rénovation) ainsi qu’une activité « Facility » (pour des travaux de petite maintenance) », explique Jonathan Prenten, directeur marketing et communication pour le Groupe Laurenty. Le Groupe emploie quelque 4.500 personnes dont 99 % sont en Belgique. Le reste est en France et au Grand-Duché de Luxembourg.
« Sur les 4.500 emplois, c’est pour neuf dixièmes dans de l’opérationnel : des opérateurs en espaces verts, des chauffeurs de camions-balais, des technicien(nes) de surface, des ouvriers dans le bâtiment, sans oublier quelques fonctions d’encadrement », poursuit Jonathan Prenten, rappelant que, dans le secteur du nettoyage, la reprise du personnel suite à un transfert de contrat d’entretien est une obligation légale. « C’est évidemment une énorme protection pour les travailleurs ».
Un des inconvénients dans ce genre de secteur, c’est le sentiment d’appartenance à l’entreprise qui est, globalement, faible. « Les personnes sont sous contrat chez nous mais travaillent au quotidien chez nos clients et ont souvent davantage un sentiment d’appartenance vis-à-vis d’eux ».
Le recrutement dans ce secteur n’est pas simple. « La jeune génération ne rêve pas de devenir technicien(-ne) de surface. C’est un métier souvent dévalorisé et qui souffre d’une mauvaise image. Le contexte n’est pas évident. C’est bien dommage mais j’ai l’impression que ça évolue tout doucement. La crise du covid a aidé en ce sens quand il fallut davantage nettoyer et désinfecter mais le travail est encore long pour dégager des images positives dans l’esprit des gens par rapport à ces métiers du nettoyage ».