Double mouvement antagoniste dans le petit monde discret des gestionnaires de fortune. Rothschild a décidé de quitter Liège pour Gand, alors que Mercier-Vanderlinden débarque dans les mêmes bureaux, persuadé du potentiel entrepreneurial de Liège.
On en parle rarement car la discrétion est un maître mot lorsqu’on gère des milliards d’argent privé. Mais, en quelques mois, Liège vient de connaître deux mouvements contraires étonnants.
Alors qu’elle s’était installée à Liège il y a 15 ans, dans un immeuble cossu du quai de Rome, la banque privée Edmond de Rothschild, mondialement célèbre, a décidé en octobre dernier de quitter la région pour ouvrir un bureau à Gand. « L’ambition est d’être plus visible en Flandre », avait argué à l’époque Ariane de Rothschild dans la presse spécialisée.
Un départ qui aurait pu être interprété comme un manque de potentiel de croissance en région liégeoise mais qui a presque immédiatement été contrebalancé par l’arrivée d’un autre gestionnaire de fortunes, Mercier-Vanderlinden, exactement dans les mêmes locaux.